Organes: Ovaire - Spécialités: Chimiothérapie

Étude PemBOv : étude de phase 1 évaluant l’efficacité et la sécurité d’emploi du pembrolizumab en association avec du bévacizumab et de la doxorubicine liposomale pégylée, chez des patientes ayant cancer épithélial de l’ovaire résistant au platine. Le cancer de l’ovaire est un cancer rare, qui touche les femmes le plus souvent autour de 65 ans. Il en existe plusieurs types, selon le type de cellules présentes à l’endroit où la tumeur prend naissance. Le cancer de l’ovaire peut envahir les tissus voisins et aussi développer des métastases dans d’autres parties du corps. Le traitement du cancer de l’ovaire repose en général sur la chirurgie et la chimiothérapie. Dans de nombreux cas, les cellules cancéreuses développent une stratégie de protection qui consiste à inhiber le système immunitaire en sécrétant une protéine appelée PD-L1. Cette protéine peut inhiber l’activité des lymphocytes T en interagissant avec la protéine PD-1 localisée à la surface de ces cellules. Le pembrolizumab est un anticorps ciblant la protéine PD-1 qui, en se fixant à cette dernière, permet d’empêcher l’inactivation des lymphocytes T par les cellules cancéreuses et d’aider le système immunitaire à éliminer ou limiter la multiplication des cellules cancéreuses. Le bévacizumab est un anticorps dirigé contre la protéine qui contrôle la croissance des vaisseaux sanguins. Il permet de réduire la multiplication des cellules cancéreuses et prive les tissus cancéreux de nutriments et d’oxygène en limitant le développement de vaisseaux sanguins. La doxorubicine liposomale pégylée est un traitement qui permet d’inhiber la multiplication des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité d’emploi du pembrolizumab associé au bévacizumab et à la doxorubicine liposomale pégylée chez des patientes ayant cancer épithélial de l’ovaire résistant à la chimiothérapie de platine. Les patientes seront réparties en 3 groupes. Les patientes du 1er groupe recevront du pembrolizumab associé à de la doxorubicine liposomale pégylée. Les doses de pembrolizumab et de doxorubicine liposomale pégylée seront régulièrement augmentées afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la prochaine étape. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression ou intolérance au traitement. Les patientes du 2ème groupe recevront du pembrolizumab associé à du bévacizumab. Les doses de pembrolizumab et de bévacizumab seront régulièrement augmentées afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la prochaine étape. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression ou intolérance au traitement. Après confirmation de l’innocuité des traitements des 2 groupes, un 3ème groupe est ouvert. Les patientes du 3ème groupe recevront du pembrolizumab associé à de la doxorubicine liposomale pégylée et du bévacizumab. Les doses de pembrolizumab, de doxorubicine liposomale pégylée et de bévacizumab seront régulièrement augmentées afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la prochaine étape. Le traitement est répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression ou intolérance au traitement. Les patientes seront suivies pour une durée maximale de six mois après la fin du traitement de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Essai clos aux inclusions

BOOST : Essai de phase 3, randomisé, évaluant la durée optimale de traitement en première ligne du bévacizumab en association avec carboplatine et paclitaxel chez des patientes ayant un cancer épithélial de l’ovaire, de la trompe de Fallope ou péritonéal primitif. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer la durée optimale de traitement par bévacizumab en association à une chimiothérapie standard par carboplatine et paclitaxel, chez des patientes ayant un cancer épithélial de l’ovaire, de la trompe de Fallope ou péritonéal primitif. Les patientes seront réparties de façon aléatoire en deux groupes de traitement. Les patientes du premier groupe recevront une chimiothérapie standard comprenant une perfusion de carboplatine et de paclitaxel, associée à une perfusion de bévacizumab. L’ensemble de ces traitements seront réalisés le premier jour de chaque cure et répété toutes les trois semaines. La chimiothérapie sera poursuivie jusqu’à six cures et le bévacizumab sera poursuivi jusqu’à quinze mois. Les patientes du deuxième groupe recevront le même traitement que dans le premier, mais le bévacizumab sera poursuivi pendant trente mois. Durant l’essai, les patients complèteront des questionnaires de qualité de vie avant le début du traitement, puis toutes les douze semaines pendant la durée du traitement. Les patientes pourront participer à une étude annexe nécessitant la collecte d’échantillons de tumeur.

Essai clos aux inclusions
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Essai ouvert aux inclusions
Syros Pharmaceuticals MAJ Il y a 4 ans

Étude SY-1365-101 : étude de phase 1 évaluant l’efficacité et la sécurité du SY-1365 chez des patients ayant une tumeur solide avancée. Les tumeurs solides cancéreuses, comme les carcinomes ou les sarcomes, repérables par un amas de cellules localisé, se distinguent des cancers des cellules sanguines, comme les leucémies, dont les cellules cancéreuses circulant dans le sang ou la lymphe sont dispersées dans l'organisme. Elles peuvent envahir les tissus avoisinants, les détruire et aussi se propager (métastases) à d’autres parties du corps. Les cancers de l’ovaire sont classés selon le type de cellules dans lequel le cancer apparaît. Environ 60 % des cancers du sein expriment des récepteurs hormonaux, et sont dits cancers RH-positif, et la surexpression du récepteur HER2 se retrouve dans moins de 20 % des cancers et est moins fréquente dans les cancers RH-positif. Les traitements de référence des tumeurs solides sont la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie, seule ou combiné aux autres traitements. Les cancers du sein ou de l’ovaire réfractaire, avancé ou métastatique nécessitent une prise en charge adaptée notamment par des thérapies ciblées et par l’hormonothérapie puisque des récepteurs d’hormones spécifiques nécessaires à la croissance cellulaire se trouvent à la surface de certaines cellules tumorales. Le SY-1365 est un inhibiteur sélectif de CDK7 qui joue un rôle clé dans la prolifération cellulaire. Il a démontré une activité antitumorale robuste, en empêchant la croissance cellulaire des cellules tumorales. Le carboplatine est une chimiothérapie à base de platine utilisée en traitement de 1re intention et comme traitement palliatif pour les maladies réapparues après une chimiothérapie antérieure. Le fulvestrant est une hormonothérapie qui agit en arrêtant la production d’hormones, en bloquant les récepteurs hormonaux ou en se substituant à des agents chimiquement similaires à l'hormone active, que la cellule tumorale ne peut pas utiliser. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité du SY-1365 chez des patients ayant une tumeur solide avancée. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de la 1ère étape, la dose de SY-1365 sera régulièrement augmentée par groupe de patient afin de déterminer la dose la mieux adaptée pour la 2e étape. Le traitement sera répété en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. Lors de la 2ème étape, les patients seront répartis en 5 groupes selon leur type de cancer. Les patients du groupe 1, du groupe 3 et du groupe 4 recevront du SY-1365 seul à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la 1ère étape. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du SY-1365 à une dose inférieure à la dose recommandée établie lors de la 1re étape, 1 fois par semaine pendant 2 semaines, associé à du carboplatine toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines, en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 5ème groupe recevront du SY-1365 à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la 1re étape, associé à du fulvestrant administré toutes les 2 semaines pendant le premier mois puis une fois par mois. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines, en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus tous les 2 mois pendant la 1re année, puis tous les 3 mois. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 1 an après le début de l’étude.

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